Ça ne me le disait pas tant que ça
d’aller au show de guns and roses sur les plaines, mais tant qu’à être à Québec
pis toute, ce qui fait que je débarque de la bus à place d’Youville et j’y
monte. Je croise des gars de par chez nous qui partent avec des mauvais
commentaires en plus, je tournais en rond dans le hall d’entrée asphaltée. Je
voyais pas mal de vieux en état d’ébriété dont un couché (endormi) à plat
ventre sur l’épaule d’une pente. J’ai crampé de lui tellement qu’il s’est
réveillé en me remerciant. Il en est pas revenu que je lui offre de finir sa
bière. J’avoue que j’en ai laissé un fond avant de l’échapper sur le site
historique duquel l’industrie du spectacle a réussi à prendre l’honneur. Bon,
on finit par entrer sur un guns and roses en plein dedans SWEET CHILD,
cependant personne ne me vit jambe par-dessus cou parce que Slash boude sur son
succès. Soit dit en passant on a plus de chance de le revoir dans un show de
Black Sabbath qu’à un de Guns and Roses.
Il
y avait des gens (incluant les bébés attachés sur le torse d’un adulte) à un
point tel que la distance de monsieur rose m’empêchait de pouvoir le distinguer
en direct et c’était malin pour le cerveau de voir sur l’écran géant le drummer
faire un punch un temps après l’avoir entendu, à cause d'un décalage technique. Une chanson commence et me dit
quelque chose, mais je me dis que ça ne peu pas être ça pour de vrai; ils ont
joué another brick in the wall… J’ai beau me sauver vers la ville, je me
sentais à une tente de village. Au moins il n’y a pas eu de bryan adams, l’autre
cover qu’ils ont joués les pistoles roses c’est The Seeker avec un riff modifié
à la 2005. Ce fut bientôt l’heure où le jadis beau AXEL RSOE enfourche le banc
de son piano perso. Je fus surpris de voir qu’il avait dû y mettre beaucoup de
temps de pratique, mais en même temps, qu’est-ce qu’il est vieux! Donc
dirais-je que le chanteur qui changeait de chandail provoquant pour les
féministes aux deux-trois tounes a réussi à animer mon intérêt avec son doigté?
Non, mais surprise.
C’est
plutôt un des ^ guitaristes, non pas le chérubin gothique au t-shirt Monster,
mais celui avec une tresse en métal dans la barbe qui obtint une tribune pour
tenter de faire cantonner un hymne halloweenesque. Admettons que dans une
échelle de chat à fantôme, je l’aurais classée pierre tombale. C’est qu’il
t’avait une christie de belle guitare wow j’avais juste le goût de la jouer.
Parlant de remarquer les guitares, entrons dans le vif du sujet de ce qui m’a
donné le goût d’écrire cet article : je vis qu’un des guitaristes avait
une GIBSON LES PAUL BUCKETHEAD SIGNATURE, et je l’entendis, et beaucoup de
liens se firent. En effet, les trois guitaristes sur scène étaient des
shredders, pas mal plus que Slash, et j’entendais des sonorités qu’exploitait
l’homme masqué dans les années 90, soit des grooves très funky, pas très en
rapport avec le hard rock des années 80, et l’utilisation intensive de la
crybaby pendant un des nombreux solos de leur interprétation de Knockin’ on
Heaven’s door. En passant, le grand virtuose faisait la tournée avec ce
légendaire groupe dans les années 2000 pour ceux qui n’avaient pas compris.
Une
finale grandiose avec autant de notes par secondes que de confettis dans l’air,
la foule était encore en transe à 11h50, mais en bon vieux monsieur assied sur
son pesant d’or, axel et ses hommes sont revenus saluer leur supporteurs en
leur souhaitant une bonne soirée, ce qui annonça clairement la fin du
spectacle.