Ici n'est qu'un propos concernant le premier côté du court jeu
aujourd'hui déposé par La Fête. Cette moitié contraste avec l'autre dans ses
titres thématiques, qui concernent tous l'eau, évoquant un microclimat tropical
dans les murs d'une ville Nord-américaine. L'autre côté offre des titres plus
noirs, s'associant peut-être mieux au premier terme d'entropie figurant dans le
mot-valise calembouresque qu'est le titre englobant de l'œuvre. On reste malgré tout loin de l'homonyme rap cynique et
destructeur du défunt PL (feu). Donc pour le bord tropical, il commence avec
un long et curieux ostinato de basse, parsemé de perles guitartistique. J'explique l'analogie: si la section rythmique assez rapide merci évoque chaque gouttes de la
pluie, la guitartistique est moins fréquente, comme ces amas de goûtes qui
coule en ligne droite vers le châssis lorsque l'on regarde par la fenêtre (de
notre local de musique en composant). La deuxième pièce est celle qui a le plus
de paroles. Cette chanson en trois partie se voit accompagnée plus longtemps
par le deuxième mouvement, qui soutien le texte bienveillant et à tendance auto-moralisatrice.
Prière de ne pas négliger la conclusion instrumentale de ce morceau. Enfin,
l'Averse isolée est belle et bien le point culminant du microclimat tropical
que nous suggèrent ces gars. Ça commence par un réveil surprise dans une clairière inconnu pis ça débouche sur une belle plage
abandonée où est planté une planche de surf ! L'embarquement est difficile:
l'équilibre harmonique tendu reflète le danger de la manœuvre, mais la marée se
calme quelques fois, et permet à l'auditeur d'être témoin d'une exploration musical riche en découvertes.
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